924
Lectures Watched
Since January 1, 2014
Hundreds of free, self-paced university courses available:
my recommendations here
Peruse my collection of 275
influential people of the past.
View My Class Notes via:
Receive My Class Notes via E-Mail:

VIEW ARCHIVE


Contact Me via E-Mail:
edward [at] tanguay.info
Notes on video lecture:
Alasdair MacIntyre: Se réapproprier l'éthique des vertus
Choose from these words to fill the blanks below:
accomplissement, éprouver, externes, satisfaction, vide, orienter, pauvre, réalité, pleinement, sué, sucreries, épanouissement, intérêt, auxquelles, émotivisme, inertie, éthique, raison, sienne, travaux, pénible, social, aperçois, modernes, existence, heureux, fais, appuie, cartésienne, Sartre, vertu, science, pratique, départ, douleur, tricher, gagner
Alasdair MacIntyre (1929-)
il a écrit un livre qui l'a rendu mondialement connu intitulé "après la           "
il a voulu montrer l'importance de réactiver à ses yeux l'éthique des vertus
alors il part d'abord de l'histoire des                 
qui est interprétée par lui comme l'histoire d'une perte
la modernité s'est constituée éthiquement sur le fond d'un refus de continuer à admettre les conditions d'une                              des vertus
ce refus s'             sur l'idée que l'individu ne dépend que de lui-même pour affirmer son existence
la conception de l'homme qui a été inaugurée par la pensée                                      et lockienne
s'est pleinement épanouie chez Kant puis chez Nietzsche ou             
chacun d'entre nous est un sujet qui doit se déterminer par lui-même
chacun de nous a une existence et aspire à conserver et à épanouir au maximum son                   
chacun consent à vivre en société, la société étant un moyen nécessaire pour conserver son existence et pour l'affirmer
l'individu est donc la réalité fondamentale et c'est aussi une fin, c'est-à-dire que l'individu a pour objectif lui-même et son                                           
l'épanouissement
chacun d'entre nous doit pouvoir dire ce qui, pour lui, est un                               
chacun est une abstraction complète
l'                                  
les décisions éthiques sont complètement relatives aux sentiments de chacun
qu'est-ce qui va permettre au sentiment de s'                , de se déterminer, de se décider plutôt pour ceci que pour cela
MacIntyre dit que c'est le hasard
le critère final, qui est que je sois               , sera finalement quelque chose de vide, car en tant qu'individu, en tant qu'individu considéré indépendamment de toute autre considération, je cherche seulement à être content, satisfait, or qu'est-ce qu'être satisfait du point de vue de ma seule existence
c'est éprouver le plus de plaisir possible et le moins de                possible, c'est vivre dans un certain état de satisfaction
une telle visée est la plus              qui soit
elle ne s'appuie pas sur le fait de viser à réaliser quelque chose
mais à me sentir dans un certain état, sans autre raison que c'est ainsi que je me sens bien
il n'y a plus d'éthique ainsi mais seulement le désir de vivre avec un sentiment subjectif de                         
la seule visée éthique dans une telle perspective serait de faire en sorte que
la plupart des individus puissent                                la même satisfaction
la société marchande est censée satisfaire cette aspiration
l'important n'est pas ce que je fais, l'important c'est comment je me sens tel que je suis
est-ce que je suis satisfait, c'est-à-dire est-ce que j'éprouve un état de plaisir ou de bien-être, ou est-ce que je suis plutôt en état de peine et de souffrance
l'enjeu              de l'éthique n'est plus alors que de faire en sorte que le maximum de gens puissent se déclarer davantage en état de plaisir qu'en état de peine, peu importe ce qu'ils font, ce qui compte c'est leur ressenti
pour MacIntyre une telle situation signifie que nous avons perdu quelque chose d'important
les biens internes et les biens                 
nous avons perdu la notion que c'est à travers des pratiques que nous nous réalisons et que nous devenons réellement nous-mêmes
l'être humain n'est pas une île
il n'est pas donné au                           
il se réalise avec les autres
c'est en donnant à l'être humain des possibilités d'action qu'il peut devenir                      ce qu'il n'est d'abord que virtuellement
les biens sont les actions et les choses grâce                      il pourra avoir le sentiment de devenir quelqu'un
la reconnaissance
la place sociale
l'argent, dans une société c'est-à-dire dans une communauté d'êtres humains réunis afin de vivre ensemble, on attache des intérêts et des récompenses à certaines actions à certains               
c'est en vivant parmi les êtres humains que nous nous rendons compte que nous désirons fortement être reconnu et jouir des bénéfices de cette reconnaissance, reconnaissance qui peut être matérielle ou symbolique, des places d'honneur, etc:
les biens externes
quand nous travaillons à obtenir cette reconnaissance
ce n'est pas ce que je fais, mais le résultat de ce que je         
il n'y a pas seulement des biens externes dans les actions que je pratique mais aussi des biens internes
la découverte de l'                                         des biens internes est un moment décisif de l'éthique
les biens internes
les biens qui sont inhérents, adhérents à ma                 
l'exemple d'un enfant de sept ans
très intelligent, auquel je veux apprendre à jouer aux échecs, bien qu'il n'en ait aucun désir particulier
cet enfant a cependant un très vif désir de sucreries et très peu de chances d'en obtenir
je lui dis que s'il joue aux échecs avec moi une fois par semaine, je lui donnerai cinq francs de                   
je jouerai toujours de manière à ce qu'il lui soit difficile mais pas impossible de gagner, et s'il gagne, je lui donnerai cinq francs de sucreries en plus
ainsi motivé, l'enfant joue et joue pour             
les sucreries seules donnent à l'enfant une bonne              de jouer aux échecs
il n'a aucune raison de ne pas                et toutes les raisons de tricher, pourvu que ce soit avec succès
il viendra un moment où l'enfant trouvera dans les biens spécifiques au jeu, imagination stratégique et intensité compétitive
un nouvel ensemble de raisons non seulement de gagner à une occasion donnée, mais de vouloir exceller comme le jeu l'exige
si l'enfant triche alors, la défaite ne sera pas la mienne, mais la             
il y a donc deux types de biens à gagner en jouant aux échecs
1. les biens qu'un lien externe et contingent rattache à ce jeu et à d'autres pratiques par les accidents des circonstances sociales
les sucreries pour l'enfant dans mon exemple
le prestige et l'argent pour les adultes dans la                                           
2. les biens internes à la pratique des échecs, qu'on ne peut obtenir qu'en jouant à ce jeu ou à un autre du même type
la vertu commence réellement quand je m'                               que ce qui m'épanouit le plus dans une activité n'est pas le bien externe qui lui est associé par la société
mais le bien interne en pratiquant tel art
tel sport
telle science
je m'aperçois au bout du compte, après avoir beaucoup                      et enduré, que le bien véritable n'est pas dans la récompense mais dans la pratique elle-même
je m'aperçois que je deviens autre que ce que j'étais et qu'il y a une joie dans ce devenir autre et que je me réalise par certaines activités que je fais
mais ces activités ne pouvaient pas me tenter, elles ne pouvaient pas me faire plaisir car elles supposaient que je travaille contre moi-même en faisant un effort                             
car travailler fatigue
et j'ai comme tout le monde une tendance naturelle à l'              
la vertu suppose que je ne me prenne donc pas pour centre mais que j'estime que je me réalise en me donnant à quelque chose
dans l'acte de me donner à la pratique des échecs
à la pratique d'un art
à la pratique d'une               
d'une activité sociale
j'aurai ma joie et mon accomplissement, parce que la joie et l'accomplissement sont dans l'acte même, et non pas dans un rapport          à soi

Flashcards:

from Scotland
d'origine écossaise
the refusal to continue to accept
d'un refus de continuer à admettre
This refusal is based on the idea that
Ce refus s'appuie sur l'idée que
that is fully opened
qui s'est pleinement épanouie
blossoming
épanouissement
Each experiences
Chacun vise
accomplishment
accomplissement
Because, suddenly
Car, du coup
chance
le hasard
something empty
quelque chose de vide
because as an individual
car en tant qu'individu
It's experiencing the most pleasure possible
C'est éprouver le plus de plaisir possible
It is not based on the fact
Elle ne s'appuie pas sur le fait
to aim to achieve something
de viser à réaliser quelque chose
can experience the same satisifaction
puissent éprouver la même satisfaction
market society is intended to satisfy this aspiration
la société marchande est censée satisfaire cette aspiration
state of pain and suffering
état de peine et de souffrance
The social issue of ethics
L'enjeu social de l'éthique
what matters is their feelings
ce qui compte c'est leur ressenti
it is not given at the onset
il n'est pas donné au départ
in order to live together
afin de vivre ensemble
what counts is not what I do
ce qui compte ce n'est pas ce que je fais
But ethics flourishes fully
Or l'éthique s'épanouit pleinement
which I want to get to play chess
auquel je veux apprendre à jouer aux échecs
a strong desire for sweets
un très vif désir de sucreries
little chance to get any
très peu de chances d'en obtenir
reasons for cheating
les raisons de tricher
provided it is successful
pourvu que ce soit avec succès
If the child does cheat
Si l'enfant triche alors
defeat is not mine
la défaite ne sera pas la mienne
attached to the game
rattache à ce jeu
which one never succeeds
auxquels on ne parvient
I realize in the end
je m'aperçois au bout du compte
after much sweating and enduring
après avoir beaucoup sué et enduré
they cannot tempt me
elles ne pouvaient pas me tenter
a painful effort
un effort pénible
I don't take for my center
je ne me prenne donc pas pour centre
I will have my joy adn fulfillment
j'aurai ma joie et mon accomplissement

Enhanced Transcription:

Je vais vous parler maintenant d'un auteur britannique d'origine écossaise (from Scotland) Alasdair MacIntyre, qui a écrit il y a maintenant un peu plus de 30 ans un livre qui l'a rendu mondialement connu (became world famous) intitulé After Virtue (après la vertu).

Dans ce livre, Alasdair MacIntyre a voulu montrer l'importance de réactiver à ses yeux l'éthique des vertus.

Alors il part d'abord de l'histoire des modernes qui est interprétée par lui comme l'histoire d'une perte (the history of a loss).

La modernité en effet s'est constituée (was formed) éthiquement sur le fond d'un refus de continuer à admettre (the refusal to continue to accept) les conditions d'une éthique des vertus.

Ce refus s'appuie sur l'idée que (This refusal is based on the idea that) l'individu ne dépend que de lui-même pour affirmer son existence.

Cela vient, selon MacIntyre, de la conception de l'homme qui a été inaugurée par la pensée cartésienne et lockienne, pensée qui s'est pleinement épanouie (that is fully opened) chez Kant puis chez Nietzsche ou Sartre.

Que dit fondamentalement cette pensée qui nous est en fait très familière (that is very familiar to us?)?

Elle dit que chacun d'entre nous est un sujet qui doit se déterminer par lui-même.

Chacun de nous a une existence et aspire à conserver et à épanouir au maximum son existence.

En vue de cela, chacun consent à vivre en société, la société étant un moyen nécessaire pour conserver son existence et pour l'affirmer.

L'individu est donc la réalité fondamentale et c'est aussi une fin, c'est-à-dire que l'individu a pour objectif lui-même et son épanouissement (blossoming).

Chacun vise (Each experiences) son épanouissement.

Mais qu'est-ce que l'épanouissement?

Il n'y a pas de réponse possible à cette question qui soit autre que cela dépend de chacun.

Chacun d'entre nous doit pouvoir dire ce qui, pour lui, est un accomplissement (accomplishment).

À quoi MacIntyre répond que c'est là une abstraction complète.

Car, du coup (Because, suddenly), les décisions éthiques sont complètement relatives aux sentiments de chacun, et c'est ce que MacIntyre nomme l'émotivisme.

Mais pourquoi est-ce un problème de choisir le sentiment comme critère du jugement moral?

Après tout, pourquoi pas?

Mais la question est alors : qu'est-ce qui va permettre au sentiment de s'orienter, de se déterminer, de se décider plutôt pour ceci que pour cela?

Et la réponse, selon MacIntyre, c'est le hasard (chance).

Et le critère final, qui est que je sois heureux, sera finalement quelque chose de vide (something empty), car en tant qu'individu (because as an individual), en tant qu'individu considéré indépendamment de toute autre considération, je cherche seulement à être content, satisfait, or qu'est-ce qu'être satisfait du point de vue de ma seule existence?

C'est éprouver le plus de plaisir possible (It's experiencing the most pleasure possible) et le moins de douleur possible, c'est vivre dans un certain état de satisfaction.

Une telle visée (such an attitude) est la plus pauvre qui soit.

Elle ne s'appuie pas sur le fait (It is not based on the fact) de viser à réaliser quelque chose (to aim to achieve something), mais à me sentir dans un certain état, sans autre raison que c'est ainsi que je me sens bien.

Il n'y a plus d'éthique ainsi (There are no ethics) mais seulement le désir de vivre avec un sentiment subjectif de satisfaction.

La seule visée éthique dans une telle perspective serait de faire en sorte que la plupart des individus puissent éprouver la même satisfaction (can experience the same satisifaction) et la société marchande est censée satisfaire cette aspiration (market society is intended to satisfy this aspiration).

L'important n'est pas ce que je fais, l'important c'est comment je me sens tel que je suis.

Est-ce que je suis satisfait, c'est-à-dire est-ce que j'éprouve un état de plaisir ou de bien-être, ou est-ce que je suis plutôt en état de peine et de souffrance (state of pain and suffering)?

L'enjeu social de l'éthique (The social issue of ethics) n'est plus alors que de faire en sorte que le maximum de gens puissent se déclarer davantage en état de plaisir qu'en état de peine, peu importe ce qu'ils font, ce qui compte c'est leur ressenti (what matters is their feelings).

Pour MacIntyre une telle situation signifie que nous avons perdu quelque chose d'important, mais quoi?

Nous allons considérer, pour comprendre ce "quoi", ce qu'il nomme les biens internes et les biens externes.

En effet, selon lui, nous avons perdu la notion que c'est à travers des pratiques que nous nous réalisons et que nous devenons réellement nous-mêmes.

L'être humain n'est pas une île, il n'est pas donné au départ (it is not given at the onset), il se réalise, et il se réalise avec les autres.

Au départ, il n'y a en tout être humain que des virtualités (there is nothing in human beings but their virtuality?).

C'est en donnant à l'être humain des possibilités d'action qu'il peut devenir pleinement ce qu'il n'est d'abord que virtuellement (that one can become what one was at first virtually).

Les biens, pour un être humain, ce sont les actions et les choses grâce auxquelles il pourra avoir le sentiment de devenir quelqu'un.

Or, parmi ces choses, il y a bien sûr la reconnaissance, la place sociale, l'argent, dans une société c'est-à-dire dans une communauté d'êtres humains réunis afin de vivre ensemble (in order to live together), on attache des intérêts et des récompenses à certaines actions à certains travaux.

C'est en vivant parmi les êtres humains que nous nous rendons compte que nous désirons fortement être reconnu et jouir des bénéfices de cette reconnaissance, reconnaissance qui peut être matérielle ou symbolique, des places d'honneur, etc.

Bien sûr, quand nous travaillons à obtenir cette reconnaissance, ce que MacIntyre nomme les biens externes, ce qui compte ce n'est pas ce que je fais (what counts is not what I do), mais le résultat de ce que je fais.

Or l'éthique s'épanouit pleinement (But ethics flourishes fully) selon MacIntyre lorsque je découvre qu'il n'y a pas seulement des biens externes dans les actions que je pratique mais aussi des biens internes.

La découverte de l'intérêt des biens internes est un moment décisif de l'éthique.

Que sont les biens internes?

Ce sont les biens qui sont inhérents, adhérents à ma pratique.

Écoutons plutôt ce que MacIntyre dit à ce propos :

Prenons l'exemple d'un enfant de sept ans, très intelligent, auquel je veux apprendre à jouer aux échecs (which I want to get to play chess), bien qu'il n'en ait aucun désir particulier.

Cet enfant a cependant un très vif désir de sucreries (a strong desire for sweets) et très peu de chances d'en obtenir (little chance to get any).

Je lui dis que s'il joue aux échecs avec moi une fois par semaine, je lui donnerai cinq francs de sucreries ; je jouerai toujours de manière à ce qu'il lui soit difficile mais pas impossible de gagner, et s'il gagne, je lui donnerai cinq francs de sucreries en plus.

Ainsi motivé, l'enfant joue et joue pour gagner.

Remarquons néanmoins que tant que les sucreries seules donnent à l'enfant une bonne raison de jouer aux échecs, il n'a aucune raison de ne pas tricher et toutes les raisons de tricher (reasons for cheating), pourvu que ce soit avec succès (provided it is successful).

Mais, nous pouvons l'espérer, il viendra un moment où l'enfant trouvera dans les biens spécifiques au jeu, imagination stratégique et intensité compétitive, un nouvel ensemble de raisons non seulement de gagner à une occasion donnée, mais de vouloir exceller comme le jeu l'exige.

Si l'enfant triche alors (If the child does cheat), la défaite ne sera pas la mienne (defeat is not mine), mais la sienne.

Il y a donc deux types de biens à gagner en jouant aux échecs.

D'une part, les biens qu'un lien externe et contingent rattache à ce jeu (attached to the game) et à d'autres pratiques par les accidents des circonstances sociales, les sucreries pour l'enfant dans mon exemple, le prestige et l'argent pour les adultes dans la réalité).

@@

Il existe toujours d'autres moyens d'obtenir ces biens, auxquels on ne parvient (which one never succeeds) jamais uniquement par certaines pratiques particulières.

D'autre part, les biens internes à la pratique des échecs, qu'on ne peut obtenir qu'en jouant à ce jeu ou à un autre du même type.

Ainsi, la vertu commence réellement quand je m'aperçois que ce qui m'épanouit (flourishes?) le plus dans une activité n'est pas le bien externe qui lui est associé par la société, mais le bien interne en pratiquant tel art, tel sport, telle science, je m'aperçois au bout du compte (I realize in the end), après avoir beaucoup sué et enduré (after much sweating and enduring), que le bien véritable n'est pas dans la récompense mais dans la pratique elle-même.

Je m'aperçois que je deviens autre que ce que j'étais et qu'il y a une joie dans ce devenir autre et que je me réalise par certaines activités que je fais.

Mais ces activités, au départ, elles ne pouvaient pas me tenter (they cannot tempt me), elles ne pouvaient pas me faire plaisir car elles supposaient que je travaille contre moi-même en faisant un effort pénible (a painful effort), car travailler fatigue, et j'ai comme tout le monde une tendance naturelle à l'inertie.

La vertu suppose que je ne me prenne donc pas pour centre (I don't take for my center) mais que j'estime que je me réalise en me donnant à quelque chose, et que dans l'acte de me donner à la pratique des échecs, à la pratique d'un art, à la pratique d'une science, d'une activité sociale, j'aurai ma joie et mon accomplissement (I will have my joy adn fulfillment), parce que la joie et l'accomplissement sont dans l'acte même, et non pas dans un rapport vide à soi.

Aristote dans son contexte
Qu'est-ce que le bien?
Aristote: La vertu et la prudence
Les vertus et l'éducation
Comment devient-on vertueux
La postérité d'Aristote
Aristote et le pluralisme
Une éthique des vertus pour les modernes
Le perfectionnisme
Le souci de soi
Friedrich Nietzsche et la volonté de puissance
Les vertus de Zarathoustra
Alasdair MacIntyre: Se réapproprier l'éthique des vertus
Alasdair MacIntyre: Se réapproprier l'éthique des vertus
André Comte-Sponville: amour et amitié
Kant: la Critique de la raison pure
Le fait de la raison
L'impératif hypothétique, assertorique et catégorique
Agir moralement: Quelques exemples kantiens
L'enthousiasme au respect de la loi
Le mal radical et la voie étroite de l'éthique
Filiation kantienne
La critique de la conscience
L’éthique du discours de Habermas et Apel
L'éthique de la responsabilité de Hans Jonas
La question éthique comme d'une révolte devant l'injustice
La théorie de la justice de John Rawls