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Principes et paradigmes d'une connaissance complexe
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Terre, mondialisation, complexe, répercussions, tuer, vide, relie, d’incertitude, vivre, éducatif, chaos, parties, précautions, boucle, attentat, disjonction, erreur, stabilité, traits, millions, hologramme, lacunaire, globale, holisme, impossible, illusionner
la connaissance                 
une connaissance qui           
c'est une connaissance               
c'est le rapport entre le tout et les               
il y a une tendance intellectuelle qui est pour le               , ou la connaissance du tout
mais si vous avez une connaissance du tout sans connaître la relation avec les parties, c’est une connaissance         
prenez le cas de la                             
par exemple il y a eu l'                 contre les deux tours de New York en 2001
qui a eu des                                          sur le tout
et que le tout lui-même, à la suite de quoi a fait prendre des                                     , notamment dans le transport aérien dans tous les pays du monde
la connaissance totale est absolument                     
toutes les interactions et toutes les rétroactions avoir une connaissance totale, c’est impossible
la seule façon de connaître tout ce qui se passe dans un chien, c’est de le         
mais une fois que vous l’avez tué, vous ne pouvez plus rien savoir puisqu’il cesse de           
donc, vous avez, toujours, une part                                        qu’il faut introduire dans la connaissance
la connaissance complexe trouve le problème de l’incertitude
la théorie du           
comme par exemple le mouvement de la            autour du Soleil
à cause des influences et des interactions entre les planètes, ce mouvement n’est pas le même il y a plusieurs de centaines de                  d’années
nous avons une connaissance                   
mais il faut essayer de faire le mieux possible
vérité partiale, signifie              globale
les principes de cette connaissance complexe
1. la dialogique
une relation à la fois, complémentaire et antagoniste entre des notions, qui vont désigner tel système, tel phénomène, tel événement, telle chose
l’ennemi de la complexité, c’est la                       
l’autre ennemi, c’est la réduction
réduire même une personne, à un de ses             
il est beau, il est méchant, ou même il est criminel
j’élimine tous les autres aspects de sa personnalité et de sa conduite, qui ne sont pas criminels
ça nous fait nous                       
le paradigme
un principe, d’explication qui permet de contrôler les connaissances en lui disant comment les organiser
il faut une réforme profonde dans notre système                               , pour pouvoir, en quelque sorte, nous faire rendre capables, d’être plus lucides
donc le principe de dialogique, je vous l’ai dit, complémentarité de notions antagonistes
2. hologrammatique
une partie est dans le tout, mais le tout est aussi dans la partie
à la façon d’un                     , où chaque point de l’hologramme contient la presque totalité, de l’image qu’il représente
3. une causalité en             
l’abandon de la causalité linéaire
la rétroaction, qui élimine les déviances et assure la                                 

Enhanced Transcription (not yet parsed):

Alors, est-ce que nous pouvons, définir ce que c’est qu’une connaissance complexe (complex knowledge)?

C’est, tout d’abord, et peut-être fondamentalement, une connaissance qui relie (which connects), des éléments que jusqu’à présent nous ne sommes pas capables de relier, des éléments, qui sont, séparés.

Bon, si vous voulez, alors, vous me dites, c’est une connaissance globale.

Dans un sens, elle est globale, mais, elle est, elle est, ce qui l’intéresse, ce n’est pas seulement le tout, c’est le rapport (the ratio) entre le tout et les parties.

Parce qu’il y a une tendance intellectuelle qui est pour le holisme, h-o-l-i-s-m-e, en disant, la connaissance du tout.

Mais si vous avez une connaissance du tout sans connaître la relation avec les parties, c’est une connaissance vide.

Prenez le cas de la mondialisation (globalization).

Il est évident que vous avez des interactions entre ce qui se passe dans une partie, comme par exemple il y a eu l’attentat contre les deux tours (there was the attack against the twin towers) de New York en 2001, qui a eu des répercussions sur le tout, et que le tout lui-même, à la suite de quoi a fait prendre des précautions (the result of which was to take precautions), notamment dans le transport aérien dans tous les pays du monde.

Donc, si vous voulez, c'est une connaissance, la complexité d’une connaissance globale qui relie les parties au tout et qui voit toutes les interactions possibles entre les unes et les autres.

Est-ce pour autant dire, que c’est une connaissance totale? Non. Pourquoi?

Alors, parce que la connaissance totale est absolument impossible.

Non seulement (Not only) la connaissance de tous les éléments, de toutes les informations qu’on pourrait tirer de l’univers (that one could draw from the universe), mais aussi, de toutes les interactions et toutes les rétroactions (the feedback).

Avoir une connaissance totale, de ce qu’il se passe dans mon cerveau, où des milliards de neurones interagissent les uns avec les autres (interact with each other), c’est impossible.

D’ailleurs, je ne sais plus quel scientifique avait dit, la seule façon de connaître tout ce qui se passe dans un chien, c’est de le tuer.

Mais une fois que vous l’avez tué, vous ne pouvez plus rien savoir puisqu’il cesse de vivre.

Donc, la connaissance totale est impossible.

La connaissance de l’univers totale est impossible, d’autant plus que (especially as) cet univers évolue sans cesse.

La connaissance du tout additionnellement est impossible.

Donc, vous avez, toujours, une part d’incertitude qu’il faut introduire dans la connaissance.

La connaissance complexe, et bien elle trouve le problème de l’incertitude.

Elle trouve ce problème de l’incertitude, inscrit dans tout les, ce qui est de l’univers.

Même, avec la théorie du chaos, qui est aujourd’hui une théorie, en vigueur dans le monde scientifique, nous savons que des phénomènes qui sont déterministes au départ, comme par exemple le mouvement de la Terre autour du Soleil, et bien, à cause des influences et des interactions entre les planètes, ce mouvement n’est pas le même il y a plusieurs de centaines de millions d’années, et cette vitesse de rotation de la Terre ne sera plus la même dans plusieurs centaines de millions d’années.

Et puis après, et bien écoutez, le, le Soleil mourra (will die) et la Terre aussi.

Donc, ce n’est pas une connaissance totale, au contraire.

C’est, ça nous dit, la totalité, c’est la non vérité, comme disait Adorno.

Nous savons que nous avons une connaissance, lacunaire (incomplete), mais il faut faire avec, et il faut essayer de faire le mieux possible.

Alors, donc, je dirais cette maxime, la connaissance complète, c’est surtout l’ennemi, des vérités partielles, parce que, vérités partielles, signifient, vérités partiales.

Vérité partiale, signifie erreur globale.

Alors, quels sont les principes de cette connaissance complexe?

Eh bien, il y en a un que je vous ai déjà fait connaître (there is one that I have made known to you) sans vous donner le nom que j’utilise, c’est la dialogique.

La dialogique, ça veut dire, une relation à la fois, complémentaire et antagoniste entre des notions, qui vont désigner tel système, tel phénomène, tel événement, telle chose.

Enfin, il faut utiliser cette relation comme je, comme je l’ai fait.

Ça signifie quoi? Ça signifie que l’ennemi, de la complexité, c’est ce qui sépare, c’est ce qui compartimente, c’est la disjonction.

Cette opération logique, on appelle la disjonction, je disjoins.

Le principe de la pensée complexe, c’est, de la connaissance complexe c’est, je relie.

Non pas je disjoins, je relie.

C’est le contraire de ce qui se passe, de ce que malheureusement, on ne fait que nous enseigner.

Et, l’autre ennemi, c’est la réduction.

Vous croyez pouvoir réduire un tout à ses éléments. Non. Selon le principe de l’émergence, vous ne pouvez pas comprendre un tout à partir des éléments qui le constituent puisque le tout, a beaucoup plus de qualités que les parties, bien qu’en même temps, il en délivre celles des parties.

Donc, réduire. Et, vous savez, réduire même une personne, à un de ses traits, il est beau, il est méchant, ou même il est criminel puisque c’est (since it is), le philosophe Hegel, qui disait si jamais j’appelle criminelle une personne qui a fait un crime dans sa vie, j’élimine tous les autres aspects de sa personnalité et de sa conduite (his conduct), qui ne sont pas criminels.

Donc, là aussi, ne réduisons pas, ne réduisons pas, et c’est, c’est une voix de la, de la vie quotidienne, ne réduisons pas autrui à un trait (do not reduce others to a trait), simplifié, même un trait qui soit uniquement bon, mais surtout un trait mauvais, comme nous avons tendance à le faire.

Ne réduisons pas des phénomènes complexes à des éléments simples.

Ça nous fait nous tromper, ça nous fait nous illusionner (it makes us delude ourselves).

Donc, si vous voulez, la, le caractère donc, de cette connaissance complexe, c’est de lutter contre la disjonction et la réduction.

Alors, qu’est-ce qu’on oppose?

Et ça l’illusion, ce que j’appelle le paradigme.

Qu’est-ce que c’est qu’un paradigme?

Un paradigme, c’est un principe, d’explication qui permet de contrôler les connaissances en lui disant comment les organiser (control knowledge by saying how to organize it).

Par exemple, paradigme donc de, simplification, de disjonction, qu’est-ce qu’il nous dit?

Séparez, réduisez.

Et si vous lui obéissez, vous arrivez à une connaissance mitigée (mixed).

Un paradigme de complexité, si c’était enraciné dans notre éducation (if it was rooted in our education), et dans notre mode de pensée, qu’est-ce qu’il nous dirait?

Reliez, reliez mais sachez distinguer, hein.

Tout n’est pas la nuit, ou toutes les vaches sont noires.

Il faut savoir distinguer.

C’est ça, à mon avis, vers quoi on tend (what we tend toward), c’est ça qu'il faut enraciner dans nos esprits, et ce n’est pas facile et c’est pour ça que moi je pense qu’il faut un, une réforme profonde dans notre système éducatif, pour pouvoir, en quelque sorte, nous faire rendre capables, d’être plus lucides.

Alors, donc le principe de dialogique, je vous l’ai dit, complémentarité de notions antagonistes.

Il y a le deuxième principe, je vous l’ai dit aussi, je n’ai pas donné son nom, en vous disant (by saying) non seulement une partie est dans le tout, mais le tout est aussi dans la partie.

C’est le principe que j’appelle hologrammatique, à la façon d’un hologramme, où chaque point de l’hologramme contient la presque totalité, de l’image qu’il représente.

Et enfin, le troisième principe est fondé sur l’abandon de la causalité linéaire cause, effet, pour arriver à une causalité en boucle (in a loop), avec deux éléments, le premier étant, la rétroaction, qui élimine les déviances et assure la stabilité, et le deuxième étant ce que j’appelle la récursion, c’est-à-dire un processus où les effets, et les produits sont nécessaires à leur production et à leur causation.

Par exemple, moi, je suis le produit d’un système de reproduction, génétique, de l’espèce humaine, mais pour que ce processus continue, il faut que je m’accouple avec quelqu’un (that I mate with someone) de l’autre sexe pour faire des enfants.

Donc je suis un produit producteur.

Nous autres, individus dans la société, nous sommes bien sûr les produits de la culture, mais s’il n’y avait pas les individus qui interagissent sans arrêt (who are interacting continuously), il n’y aurait pas non plus, d’individus ni de société.

Donc, voici quels sont les principes fondamentaux de la connaissance complexe.
Complémentarité de vérités apparemment contraires
Principes et paradigmes d'une connaissance complexe
La complexité de la vie
Les compétences et les incertitudes
La complexité au quotidien