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Flux et fluidité: quel modèle pour quelle ville
Choose from these words to fill the blanks below:
arcades, attirer, aveugles, 30, touristes, voitures, grille, ressembler, stationnement, péage, indigène, couches, redescendre, 500, séquences, anciennes, arrête, ségrégation, quadrillé, Lumpur, aller, populaire, enchaîner, trottoirs, facile, homogénéité, rapidement, mise, promener, Kinshasa, voirie, aisée, pris, résidentielle, remis
piétons ou                 
aux Émirats Arabes Unis
on favorise la voiture
en Asie du Sud-Est
à Singapour et Kuala             
on cherche de plus en plus
à favoriser le piéton
c'est un choix politiques
le flux des gens que je fais venir dans ma ville globale, est-ce que je vais faire en sorte qu'ils puissent se                  à l'air libre
l'exemple à Abu Dhabi
quelquefois les                    n'existent tout simplement pas
on ne fait que traverser de vastes parkings où les voitures ont          tout l'espace
l'exemple à Dubaï
on a passage pour piétons et puis finalement, on a le passage qui s'                        
s'il continuait, on n'a de toute façon pas de trottoir
l'exemple à l'opposé, la Malaisie
donne les indications pour les                   
des grands attractions de la ville
parfois il y a même les temps qu'il faut pour            à tel et tel endroit
à Kuala Lumpur
on a les marquages pour les                 
il y a encore des petits problèmes de                            qui se font exactement au même endroit que l'endroit où les piétons devraient passer, par exemple, avec motos
l'exemple Singapour
on devait passer sur la              pour pouvoir traverser, et maintenant, petit à petit
tous ces passages sur voie ont été            à niveau, ce qui fait que dans le modèle du Sud-Est asiatique
on a des piétons qui côtoient des scooters et des automobilistes de manière relativement                         
c'est difficile pour le piéton de passer d'un endroit à l'autre, puisque la fluidité est donnée avant tout à la voiture
l'                                                                 ou l'hétérogénéité
il y a dans les villes européennes une recherche de l'homogénéité
les bâtiments, les grands ensembles doivent se                     
par exemple dans la rue de Rivoli à Paris, les                sur des centaines, voire des kilomètres, le même type de bâtiments
aussi bien Dubaï qu'Abu Dhabi, leurs skyline cherchent une homogénéité dans l'image que donne la ville
Asie du Sud-Est
à Singapour, Kuala Lumpur
on assume clairement et simplement la hétérogénéité
Singapour ou Kuala Lumpur
on est complètement hétérogène dans les manières de faire
des très petits bâtiments
des énormes bâtiments
des choses plus                    et contemporaines
on assume cette hétérogénéité
on construit comme ça par                successives
sans recherche d'homogénéiser l'ensemble du territoire
c'est une hétérogénéité qui est totalement assumée
dans d'autres territoires, en Europe notamment, on cherche de manière historique, l'homogénéité de l'ensemble du territoire de la ville
le flux contre la fluidité
Émirats Arabes Unis
on cherche avant tout les flux
on cherche la quantité de personnes, la quantité de flux maximale
Asie du Sud-Est
Singapour ou Kuala Lumpur
c'est pas le flux qui est intéressant, mais la fluidité
tout doit s'                              
il doit être possible d'arriver très                     
de son avion
descendre dans un taxi
on va dans un hôtel
dans sa chambre
le but est d'               des gens de l'extérieur
on essaie de réduire au maximum les                                  pour les touristes
Abu Dhabi
il y a des voitures partout
Kuala Lumpur
on a le monorail aérien qui vient chercher les piétons
on a des flux qui se croisent mais il est très             
depuis son hôtel
on monte dans le monorail, d'aller à deux stations, de                       , de prendre un bus, de prendre un taxi pour aller ailleurs
tous ces transbordements, ces changements de moyen de transport, sont facilités et sont extrêmement fluides
le plus rapide possible
la ville africaine
Johannesburg
Dakar
                
une grande majorité des gens sont des piétons
la Suisse
       véhicules pour 1000 habitants
Dakar
     véhicules pour 1000 habitants
les gens puissent se déplacer de manière relativement aisée
le modèle américain
la grande              que l'on trouve aux États-Unis
tout le territoire a été                                 
on urbanise petit à petit, ensuite on ira urbaniser les carrés qui restent à urbaniser
Dakar
l'autoroute à                         
le grands travaux de l'État
on          sur les grands travaux et sur les autoroutes pour construire un futur pour les futurs habitants
Nouakchott
il y q la                                                    entre
une partie nord qui est                                         
une partie sud beaucoup plus dense, qui est                   
en 1958 pose de la première pierre en 1958
pour cette ville nouvelle on fait encore le choix d'un plan ségrégatif
les zones résidentielles pour les riches
une zone sud populaire,                               
on n'était pas obligé de séparer ces populations en deux

Flashcards:

We will see that
On verra que
umbrella
ombrelle
even more striking
encore plus frappant
sometimes
parfois
what was set up for pedestrians
qui a été mise en place pour le piéton
you have here markings for the blind
on a ici les marquages pour les aveugles
which occur exactly in the same place
qui se font exactement au même endroit
pedestrians should pass
les piétons devraient passer
we had to pass on the road to be able to cross
on devait passer sur la voirie pour pouvoir traverser
were upgraded
ont été remis à niveau
we realize that
on se rend compte que
rub shoulders with scooters
côtoient des scooters
relatively easy
relativement aisée
all the different streams are separated
tous les différents flux sont séparésa
The other way
L'autre manière de faire
Not at the buildings level
Pas au niveau des bâtiments
the same gauge
le même gabarit
more striking
plus frappant
The image could be removed
On pourrait enlever l'image
and we realize that
on se rend compte que
it draws an image
ça dessine une image
Again this time
Encore cette fois-ci
all the buildings
l'ensemble des buildings
there are two layers
il y a deux couches
Everything must be connected
Tout doit s'enchaîner
the goal is to attract people from the outside
le but est d'attirer des gens de l'extérieur
to go elsewhere
pour aller ailleurs
transshipments
transbordements
how they are developed
comment elles sont aménagées
wrong
tort
that is what Singapore has done
c'est ce qu'a fait Singapour
attract the flow of tourists
d'attirer le flux des touristes
relatively easy
relativement aisée
one fills up
on remplit au fur
we will urbanize
on ira urbaniser
toll motorway
l'autoroute à péage
as it was formerly called
comme on l'appelait jadis
One could have imagined that
On aurait pu imaginer que
I'll let you think about it
je vous laisse y réfléchir
It is better to live
Vaut-il mieux habiter

Enhanced Transcription:

On a le choix de favoriser le piéton, ou de favoriser la voiture.

On verra que (We will see that), aux Émirats Arabes Unis on favorise la voiture, alors que en Asie du Sud-Est, à Singapour et Kuala Lumpur, on cherche de plus en plus, et c'est nouveau, à favoriser le piéton.

Là aussi on est sur des modèles de villes, sur des choix politiques, est-ce que le flux des gens que je fais venir dans ma ville globale, est-ce que je vais faire en sorte qu'ils puissent se promener à l'air libre?

Nous avons vu intérieur/extérieur tout à l'heure.

Est-ce qu'il va se promener comme piéton, ou est-ce qu'il sera un automobiliste de plus dans les rues de la ville?

Exemple, Abu Dhabi, voilà, très peu de place, on voit quand même ici deux personnes qui essaient, avec l'ombrelle (umbrella) tellement il fait chaud, de se balader (walking), mais on voit bien que, tout le passage ici n'est pas terrible, donc ça va être difficile d'aller d'un point à l'autre parce que les trottoirs n'existent tout simplement pas et que on ne fait que traverser de vastes parkings où les voitures ont pris tout l'espace.

Idem, encore plus frappant (even more striking), on s'imagine mal piéton.

Là aussi, passage sur voie (passage way), donc il y a possibilité de monter et traverser la rue.

Mais on a une barrière qui protège totalement de la voirie (of the roads?), donc si vous voulez aller d'un point à l'autre, il faut remonter, traverser et redescendre de l'autre côté.

Exemple frappant à Dubaï.

On a ici passage pour piétons et puis finalement, on a le passage qui s'arrête, et même s'il continuait, on n'a de toute façon pas de trottoir (there was no sidewalk at all?), et même si le trottoir continuait, on arrive ici contre un mur, donc on ne peut strictement rien faire, on ne peut pas se promener dans ces univers-là, si ce n'est aller sur le terre-plein au milieu et essayer tant bien que mal de trouver un endroit pour traverser.

À l'opposé, la Malaisie donne les indications pour les touristes, forcément, des grands, des grandes attractions de la ville, et finalement les directions, parfois (sometimes) il y a même les temps qu'il faut pour aller à tel et tel endroit.

Donc il y a une signalétique qui a été mise en place pour le piéton (what was set up for pedestrians).

Voilà, alors tout n'est pas encore réglé à Kuala Lumpur, on a ici les marquages pour les aveugles (you have here markings for the blind), donc les trottoirs existent.

On peut se balader (you can walk/), mais il y a encore des petits problèmes dirons-nous de stationnement qui se font exactement au même endroit (which occur exactly in the same place) que l'endroit où les piétons devraient passer (pedestrians should pass).

Singapour, Singapour ancienne version puisque comme à Abu Dhabi, on devait passer sur la voirie pour pouvoir traverser (we had to pass on the road to be able to cross), et maintenant, petit à petit, tous ces passages sur voie ont été remis à niveau (were upgraded), ce qui fait que dans le modèle du Sud-Est asiatique, on se rend compte que (we realize that), on a des piétons qui côtoient des scooters (rub shoulders with scooters), qui côtoient des automobilistes, et ça se fait de manière relativement aisée (relatively easy).

À l'opposé, à Dubaï, à Abu Dhabi, tous les différents flux sont séparésa (all the different streams are separated), et c'est extrêmement difficile pour le piéton de passer d'un endroit à l'autre, puisque la fluidité est donnée avant tout à la voiture.

Autre élément de notre modèle, après intérieur/extérieur, après voiture et piétons, c'est la question de l'homogénéité, ou de l'hétérogénéité.

Il y a dans les villes européennes une recherche de l'homogénéité.

Les bâtiments, les grands ensembles doivent se ressembler.

C'est la rue de Rivoli à Paris, les arcades sur des centaines, voire des kilomètres, le même type de bâtiments, toujours le même type.

L'autre manière de faire (The other way), c'est d'assumer cette hétérogénéité.

Nous verrons que, aussi bien Dubaï qu'Abu Dhabi, par leurs skyline cherchent une homogénéité dans l'image que donne la ville.

Pas au niveau des bâtiments (Not at the buildings level), tous sont très différents, mais au niveau global, au niveau général du skyline des bâtiments, on se trouve dans une situation où on cherche une homogénéité.

Au contraire, en Asie du Sud-Est, à Singapour, Kuala Lumpur, on assume clairement et simplement cette hétérogénéité.

Voilà un exemple d'homogénéité.

Donc on voit que de plus en plus on a un skyline, que les bâtiments ont à peu près tous le même gabarit (the same gauge), la même manière de s'implanter (setting up/), et on essaie d'être comme ça, homogène, sur l'ensemble d'un territoire.

Là c'est encore plus frappant (more striking) même si les bâtiments sont extrêmement différents, on a le skyline qui se dessine.

On pourrait enlever l'image (The image could be removed) et on se rend compte que (and we realize that) ça dessine une image (it draws an image) d'une ville qui est relativement homogène.

Encore cette fois-ci (Again this time) à Dubaï, cette recherche de mettre sur une seule ligne comme ceci, l'ensemble des buildings (all the buildings).

Alors il y a deux couches (there are two layers) de buildings dirons-nous, mais alignés sur rue, qui fait que il y a une homogénéité qui se crée à un moment donné.

À l'opposé, Singapour ou Kuala Lumpur.

On verra que, on est complètement hétérogène dans les manières de faire.

On peut avoir en premier plan ici, des très petits bâtiments.

On peut avoir d'énormes bâtiments.

On peut avoir des choses plus anciennes, contemporaines, peu importe, on assume cette hétérogénéité, et on construit comme ça par couches successives, sans recherche d'homogénéiser l'ensemble du territoire.

Voilà encore une vision que certains pourraient imaginer comme un peu apocalyptique, tellement on a d'éléments différents et disparates.

Mais, c'est une hétérogénéité qui est totalement assumée.

Alors que, dans d'autres territoires, en Europe notamment, on cherche, de manière historique, l'homogénéité de l'ensemble du territoire de la ville. Voilà.

À nouveau on est sur des questions de modèles, homogène contre hétérogène.

Dernier exemple, la question du flux contre la fluidité.

Dans le modèle des Émirats Arabes Unis, on cherche avant tout les flux, on cherche la quantité de personnes, la quantité de flux maximale.

Alors que, dans les territoires d'Asie du Sud-Est, de Singapour ou de Kuala Lumpur, c'est exactement le contraire.

C'est pas le flux qui est intéressant, mais la fluidité.

Tout doit s'enchaîner (Everything must be connected), il doit être possible d'arriver très rapidement, de son avion, descendre dans un taxi, on va dans un hôtel, très rapidement on est dans sa chambre, toutes ces séquences, pour le touriste bien sûr, puisque le but est d'attirer des gens de l'extérieur (the goal is to attract people from the outside), on essaie de réduire au maximum les séquences pour les touristes.

Voilà. Un exemple à Abu Dhabi, on voit que on est par sur de la fluidité mais sur du flux.

Il y a des voitures partout, une masse énorme de voiture, absolument partout.

Et l'exemple opposé, c'est ici à Kuala Lumpur, où on a le monorail aérien qui vient chercher les piétons ici, montent dans le monorail.

Les automobilistes passent ici.

On a des flux qui se croisent mais il est très facile, depuis son hôtel, de monter dans le monorail, d'aller à deux stations, de redescendre, de prendre un bus, de prendre un taxi pour aller ailleurs (to go elsewhere).

Donc tous ces transbordements (transshipments), ces changements de moyen de transport, sont facilités et sont extrêmement fluides.

Et ça c'est une volonté politique, là derrière, de faire en sorte que on soit le plus rapide possible.

Voilà, nous allons maintenant quitter l'Asie du Sud-Est, et quitter le monde arabe.

Ces quelques éléments, pour nous faire réfléchir à nouveau à la ville africaine, hein alors réfléchissons aujourd'hui à Johannesburg, à Dakar, à Kinshasa, réfléchissons à toutes ces villes et imaginons comment elles sont construites, comment elles sont aménagées (how they are developed).

Est-ce qu'on est sur l'intérieur? Extérieur?

Sur la fluidité ou du flux?

Est-ce qu'on est sur du piéton, ou de la voiture?

La réponse pour la question de la voiture est relativement simple.

On n'a pas encore d'exemple de ville africaine où on aurait spécifiquement misé sur le piéton (bet on the pedestrian?).

Or, on a sans doute tort (wrong), puisque une grande majorité des gens sont des piétons.

On a, à titre d'exemple, si je prends la Suisse, 500 véhicules pour 1000 habitants, alors que à Dakar on doit être en-dessous de 30 véhicules pour 1000 habitants.

Ça veut dire que la grande, la très grande majorité des gens se déplace à pied.

Et c'est peut-être pour ces gens-là qu'on doit commencer à réfléchir, et c'est ce qu'a fait Singapour (that is what Singapore has done), c'est ce qu'a fait Kuala Lumpur, c'est que en plus d'attirer le flux des touristes (attract the flow of tourists), le flux des voyageurs de commerce internationaux, on fait en sorte que les gens, localement, qui habitent là, puissent se déplacer (can move) de manière relativement aisée (relatively easy).

Quelques exemples encore, sur les modèles, modèle américain. Voilà.

Vous connaissez la grande grille que l'on trouve aux États-Unis, ici on est à un miles (here is one miles away?), d'accord, et tout le territoire a été quadrillé comme ça, sur un sur un, et ensuite on remplit au fur (one fills up) et à mesure tous ces carrés, on urbanise petit à petit, ensuite on ira urbaniser (we will urbanize) les carrés qui restent à urbaniser.

Mais la trame (But the frame?) est strictement et exactement la même partout.

C'est un modèle, voilà.

Un autre modèle, prendre un exemple de Dakar, avec l'autoroute à péage (toll motorway), voilà, grands travaux de l'État, c'est l'avenir d'Amina, se construit aujourd'hui.

On mise sur les grands travaux (It builds on great works?) et sur les autoroutes pour construire un futur pour les futurs habitants.

On ne met pas de jugement (There is no judgement) de valeur là-derrière, c'est simplement un autre modèle, qui est aujourd'hui en cours, notamment à Dakar.

Autre modèle, celui-ci historique, on est sur le plan de Nouakchott, donc Nouakchott n'existe pas encore dans sa version moderne, et le modèle qui est retenu, c'est le modèle de la ségrégation, entre une partie nord ici qui est résidentielle, et une partie sud beaucoup plus dense, qui est populaire. Voilà, donc en 1957, trois ans avant les indépendances, on a encore, pour une ville nouvelle que sera Nouakchott, pose de la première pierre en 1958, pour cette ville nouvelle on fait encore le choix d'un plan ségrégatif, entre une ville européenne comme on l'appelait jadis (as it was formerly called), les zones résidentielles pour les riches, pour l'élite, et puis une zone sud populaire, indigène.

C'est un modèle de ville.

On n'était pas obligé de séparer ces populations en deux.

On aurait pu imaginer que (One could have imagined that), à la fois les gens des quartiers populaires soient répartis uniformément sur un territoire.

Là encore, pas de jugement de valeur, on ne dit pas si c'est bien ou pas bien, on dit simplement que c'est des choix, et c'est des modèles différents.

Enfin, un modèle intéressant, je vous laisse y réfléchir (I'll let you think about it).

Vaut-il mieux habiter (It is better to live) dans la première partie de l'écran, en bas, dans ce marché, animé, informel, populaire, ou dans une version moderne africaine, dans des immeubles, où l'on voit personne dehors? Je laisse cette question en suspens, nous aurons l'occasion d'y revenir, mais l'idée est de réfléchir à quel modèle on veut, pour quelle ville.

Voilà, nous arrêtons là, pour la question du modèle.

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