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C O U R S E L E C T U R E Flux et fluidité: quel modèle pour quelle ville Notes taken on December 17, 2016 by Edward Tanguay |
aux Émirats Arabes Unis
à Singapour et Kuala Lumpur
on cherche de plus en plus
c'est un choix politiques
le flux des gens que je fais venir dans ma ville globale, est-ce que je vais faire en sorte qu'ils puissent se promener à l'air libre
quelquefois les trottoirs n'existent tout simplement pas
on ne fait que traverser de vastes parkings où les voitures ont pris tout l'espace
on a passage pour piétons et puis finalement, on a le passage qui s'arrête
s'il continuait, on n'a de toute façon pas de trottoir
l'exemple à l'opposé, la Malaisie
donne les indications pour les touristes
des grands attractions de la ville
parfois il y a même les temps qu'il faut pour aller à tel et tel endroit
on a les marquages pour les aveugles
il y a encore des petits problèmes de stationnement qui se font exactement au même endroit que l'endroit où les piétons devraient passer, par exemple, avec motos
on devait passer sur la voirie pour pouvoir traverser, et maintenant, petit à petit
tous ces passages sur voie ont été remis à niveau, ce qui fait que dans le modèle du Sud-Est asiatique
on a des piétons qui côtoient des scooters et des automobilistes de manière relativement aisée
c'est difficile pour le piéton de passer d'un endroit à l'autre, puisque la fluidité est donnée avant tout à la voiture
l'homogénéité ou l'hétérogénéité
il y a dans les villes européennes une recherche de l'homogénéité
les bâtiments, les grands ensembles doivent se ressembler
par exemple dans la rue de Rivoli à Paris, les arcades sur des centaines, voire des kilomètres, le même type de bâtiments
aussi bien Dubaï qu'Abu Dhabi, leurs skyline cherchent une homogénéité dans l'image que donne la ville
à Singapour, Kuala Lumpur
on assume clairement et simplement la hétérogénéité
Singapour ou Kuala Lumpur
on est complètement hétérogène dans les manières de faire
des très petits bâtiments
des choses plus anciennes et contemporaines
on assume cette hétérogénéité
on construit comme ça par couches successives
sans recherche d'homogénéiser l'ensemble du territoire
c'est une hétérogénéité qui est totalement assumée
dans d'autres territoires, en Europe notamment, on cherche de manière historique, l'homogénéité de l'ensemble du territoire de la ville
le flux contre la fluidité
on cherche avant tout les flux
on cherche la quantité de personnes, la quantité de flux maximale
Singapour ou Kuala Lumpur
c'est pas le flux qui est intéressant, mais la fluidité
il doit être possible d'arriver très rapidement
le but est d'attirer des gens de l'extérieur
on essaie de réduire au maximum les séquences pour les touristes
il y a des voitures partout
on a le monorail aérien qui vient chercher les piétons
on a des flux qui se croisent mais il est très facile
on monte dans le monorail, d'aller à deux stations, de redescendre, de prendre un bus, de prendre un taxi pour aller ailleurs
tous ces transbordements, ces changements de moyen de transport, sont facilités et sont extrêmement fluides
le plus rapide possible
une grande majorité des gens sont des piétons
500 véhicules pour 1000 habitants
30 véhicules pour 1000 habitants
les gens puissent se déplacer de manière relativement aisée
la grande grille que l'on trouve aux États-Unis
tout le territoire a été quadrillé
on urbanise petit à petit, ensuite on ira urbaniser les carrés qui restent à urbaniser
le grands travaux de l'État
on mise sur les grands travaux et sur les autoroutes pour construire un futur pour les futurs habitants
il y q la ségrégation entre
une partie nord qui est résidentielle
une partie sud beaucoup plus dense, qui est populaire
en 1958 pose de la première pierre en 1958
pour cette ville nouvelle on fait encore le choix d'un plan ségrégatif
les zones résidentielles pour les riches
une zone sud populaire, indigène
on n'était pas obligé de séparer ces populations en deux