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Les villes africaines et la crise urbaine
Choose from these words to fill the blanks below:
raisons, urbaine, attraction, Sénégal, retour, emploi, antiquité, colonial, spatiale, attirance, pauvres, déconnexion, obligés, indigènes, lois, règle, privé, Mauritanie, élites, nombreux, cadre, Guinée, migrants, urbanisme, Afrique, affluence, subvenir, macrocéphalie, institutionnels, Mali, informalité, foncière, chiffre
les                  est une force vive de la ville africaine aujourd'hui
la migration et une question de l'                  
les villes attirent
les campagnes font que les gens se sentent                              de migrer vers la ville
parce que la plupart des campagnes n'arrivent pas à                  aux besoins de l'entier des populations
à l'inverse, il y a aussi un fort pouvoir d'                     de la ville
il y a plus de facilité de trouver de l'             dans ces villes
une des                majeures de la migration, c'est de trouver
des meilleures conditions de vie
la concentration des gens
le réseau est plus grand
les réseaux sont                 
les opportunités de travail seront beaucoup plus grandes en ville que à la campagne
la question de l'                                    
une des caractéristiques des villes africaines
la majeure partie de l'économie se passe dans un            dit informel
en dehors de règlements de          qui sont censées formaliser l'ensemble des activités
dans les villes africaines, l'informel devient la                         
deux grands groupes des acteurs
1. les acteurs                               
l'échelle nationale
les ministères et les organismes sous tutelle
l'échelle locale qui sont les municipalités ou les communes
2. le secteur                         
les entreprises
les partenaires
la communauté des               
monsieur et madame tout le monde
les habitants des villes
la                                          urbaine
en principe, il y a une grande ville par pays
Dakar,                                           
Conakry, République de                           
Nouakchott,                     
Tunis, Tunisie
la grande majorité des urbains dans la vie habitent dans cette grande ville
il y a une macrocéphalie dans beaucoup de pays dans               
à Bamako,         
l'héritage colonial
la majeure partie des grandes capitales ont un passé                 
la ville coloniale est une ville duale
1. un centre
administratif
pour des élites
2. une périphérique
populaire
les premiers plans de la ville coloniale ont encore une                    aujourd'hui
les caractéristiques de la ville coloniale, elles étaient assez simples
on avait un zonage strict entre les quartiers populaires et                                 
le centre qui était un centre pour les                           
on avait une mainmise foncière de la part de l'État
l'ensemble des terres appartenait à l'État
le lotissement était l'outil privilégié de l'                  
aujourd'hui on fait la même chose
malgré tout les plans stratégiques de développement
la ville africaine, aujourd'hui, se développe par ces lotissements
donc, l'enjeu, il est périphérique, nous l'avons vu
la crise               
une rupture dans un certain nombre de régulations
1. l'explosion                 
la ville grandie en terme de surface, beaucoup plus vite qu'en terme de population
même si le                d'accroissement de la population est soutenu, l'explosion spatiale, donc, la superficie couverte par la ville est beaucoup plus grande, et il y a une                                      entre spatiale et nombre d'habitants
2. la crise financière des états
c'est la banque mondiale qui avait, à l'époque, exigé ça
3. la crise                               
entre une gestion foncière dite moderne, et une gestion dite coutumière
il y a un jeu d'aller-             entre les terres qui appartiennent aux coutumiers, et les terres qui appartiennent à l'état
un effondrement des cours
des villes du Maghreb existent depuis l'                                

Flashcards:

If one delves somewhat in the question
Si l'on approfondit quelque peu la question
there is at the same time
il y a à la fois
the cities attract
les villes attirent
it's a game between
c'est un jeu entre
later
tout à l'heure
Then there is the question
Il y a ensuite la question
narrows
s'amenuise
the question that remains unresolved
la question qui reste entière
urban management
une gestion urbaine
tehre is one large city per country
il y a une grande ville par pays
the first sketches
les premières esquisses
a land seizure
une mainmise foncière
All the land belongs to the state
L'ensemble des terres appartenait à l'État
the subdivision plan
le plan de lotissements
since the key of the city
puisque la clé de la ville
the rate of growth
le chiffre d'accroissement
the area covered by the city
la superficie couverte par la ville
There is also a land crises
On a également une crise foncière
a so-called modern land management
une gestion foncière dite moderne
a collapse in prices
un effondrement des cours
will collapse completely
va s'effondrer totalement
which had been set up
que l'on avait mise en place
a disconnection
une déconnexion
a given moment
un moment donné
that is found in almost all African cities
qu'on retrouve sur la quasi-totalité des villes africaines
we have not addressed the issue
nous n'avons pas abordé la question
But keep in mind that
Mais gardons à l'esprit que
we could have just as well
on aurait pu tout aussi bien
rather than taking
plutôt que de prendre
which is allotted to us
qui nous est imparti

Enhanced Transcription:

Si l'on approfondit quelque peu la question (If one delves somewhat in the question) de la migration, alors, si les migrants sont les forces, ou la force vive de la ville africaine (the lifeblood of the African city/d), aujourd'hui.

@@

Alors, il y a à la fois (there is at the same time), quand on parle de migration, la question de la répulsion, et de la question de l'attirance (attraction).

Alors, les villes attirent (the cities attract), mais on a aussi les campagnes qui font que les gens se sentent obligés de migrer vers la ville.

Pourquoi? Parce que la plupart des campagnes n'arrivent pas à subvenir aux besoins de l'entier des populations.

À l'inverse, il y a aussi un fort pouvoir d'attraction de la ville, où on a l'impression, souvent à juste titre (often rightly/), que il y a plus de facilité de trouver de l'emploi dans ces villes.

Donc, c'est un jeu entre (it's a game between), finalement, le fait qu'on soit attiré par la ville, où qu'on soit, justement, poussé hors des campagnes.

Un fait très clair, c'est que la migration, une des raisons majeures de la migration, c'est de trouver des meilleures conditions de vie, du travail plus facile, et la concentration des gens.

Nous voyons, tout à l'heure (later), les questions de moteurs d'urbanisation.

Eh bien justement (Well, precisely), une des principales caractéristiques, c'est que le réseau est plus grand, les réseaux sont nombreux, et que les opportunités de travail seront beaucoup plus grandes en ville que à la campagne.

Il y a ensuite la question (Then there is the question) de l'informalité.

C'est une des caractéristiques des villes africaines.

C'est-à-dire que dans la plupart des villes, une grande partie de l'économie, voire la majeure partie se passe dans un cadre (context) dit informel.

Donc, en dehors de règlements de lois qui sont censées formaliser l'ensemble des activités.

Alors, à force d'informalités, on dira que finalement, la frontière entre le formel et informel s'amenuise (narrows), et on ne sait plus vraiment si on est dans le formel ou l'informel.

Mais ça veut dire que dans les villes africaines, l'informel devient la règle.

Alors, la question qui reste entière (the question that remains unresolved), que l'on peut se poser, est-ce que on doit continuer comme on a fait jusqu'à maintenant, à essayer de formaliser l'informel, ou alors d'utiliser l'informel?

Ce que je crois, comme un nouveau paradigme, et de reconstruire une gestion urbaine (urban management), une planification sur ces mécanismes-là.

De nombreux acteurs, deux grands groupes, le premier : les acteurs institutionnels, le second : le secteur privé.

Dans les acteurs institutionnels, vous allez trouver l'échelle nationale (nationwide), avec les ministères et les organismes sous tutelle (organizations under guardianship), et l'échelle locale qui sont les municipalités ou les communes.

Dans le secteur privé, par contre, on a à la fois, le secteur dit formel ou associatif : les entreprises, les ONG (les ONG?), les partenaires du développement, et la question du secteur informel : la communauté des pauvres, monsieur et madame tout le monde, les habitants des villes.

Certains peuvent être des actifs informels, c'est-à-dire qu'ils essaient de s'organiser, mais toujours de manière informelle.

Voilà grosso modo le jeu des acteurs.

Alors, il peut y avoir quelques couches supplémentaires (a few additional layers).

Il peut y avoir des liens qui peuvent se trouver relativement étroits (relatively small) entre les partenaires du développement, et les organismes sous tutelle.

Donc, entre le, quelque part, le secteur privé, et les acteurs institutionnels, mais c'est le schéma de base des acteurs du développement.

La question de la macrocéphalie urbaine, alors, c'est le schéma de base qu'on a.

En principe, il y a une grande ville par pays (tehre is one large city per country).

C'est le cas, Dakar, c'est le cas à Conakry, c'est le cas à Nouakchott, c'est le cas à Tunis, où finalement, la grande majorité des urbains habitent dans cette grande ville.

Mais on a aussi, un phénomène bicéphale (bicéphale?), donc, on n'est plus sur de la macrocéphalie.

Mais c'est le cas, par exemple, de Douala-Yaoundé.

Ou alors, on a des réseaux de villes comme en Afrique du Sud, comme au Nigéria, ou encore, essor (boom) de région ou de continuum urbain, c'est le cas, reprenons le Nigéria, mais c'est le cas de toute la région entre Lagos-Cotonou, on a une sorte de continuum urbain.

Donc, le schéma de base qui dit que il y a une macrocéphalie, oui, il existe dans beaucoup de pays.

Il existe au Mali, à Bamako, mais les cas d'exceptions sont tels qu'on peut pas conclure à une généralité sur la macrocéphalie urbaine.

Enfin, il faut parler, dans les caractéristiques, de l'héritage colonial.

Alors, toutes les villes d'Afrique, bien sûr, ne sont pas des villes coloniales.

Mais la majeure partie des villes dont on traite aujourd'hui, des grandes capitales, ont un passé colonial. Voilà.

Alors, la ville coloniale est une ville duale, entre un centre et une périphérique, entre un centre administratif pour des élites, et une périphérie, la plupart du temps, populaire.

On se rend compte aujourd'hui que les premières esquisses (the first sketches), les premiers plans de la ville coloniale ont encore une affluence aujourd'hui, sur l'avenir des plans.

Alors, les caractéristiques de la ville coloniale, elles étaient assez simples, finalement.

C'est que on avait un zonage strict entre les quartiers populaires et indigènes, et finalement, le centre qui était un centre pour les élites.

On avait une mainmise foncière (a land seizure) de la part de l'État.

L'ensemble des terres appartenait à l'État (All the land belongs to the state), quasiment.

Et puis, le plan de lotissements (the subdivision plan), le lotissement était, je dirais, l'outil privilégié de l'urbanisme, puisque on avançait comme ça, lotissement par lotissement.

Ironie du sort, aujourd'hui, on fait exactement la même chose, malgré toutes les planifications directrices, malgré tout les plans stratégiques de développement.

Il faut bien admettre que la ville africaine, et c'est ce que nous verrons dans la semaine huit, la ville africaine, aujourd'hui, se développe par ces lotissements.

Donc, l'enjeu (the issue), il est périphérique, nous l'avons vu.

Et l'enjeu, il est aussi sur la compétence des urbanistes agrées de la spatialité dans les lotissements, puisque la clé de la ville (since the key of the city) de demain se trouve en périphérie, dans les futurs lotissements.

Pour terminer ce tour d'horizon des villes africaines, et de leurs caractéristiques, parlons de ce qu'on a appelé la crise urbaine.

Alors, la crise urbaine, c'est une rupture dans un certain nombre de régulations.

Première de ces ruptures, c'est l'explosion spatiale.

La ville grandie en terme de surface, beaucoup plus vite qu'en terme de population.

Et même si le chiffre d'accroissement (the rate of growth) de la population est soutenu (sustained), l'explosion spatiale, donc, la superficie couverte par la ville (the area covered by the city) est beaucoup plus grande, et il y a une déconnexion entre spatiale et nombre d'habitants.

Il y a la question de la crise financière des états qui sont sous ajustement structurel.

C'est la banque mondiale qui avait, à l'époque, exigé ça (demanded it).

Donc ça, ça s'est inscrit clairement, il y a une incidence claire dans la spatialité des villes.

On a également une crise foncière (There is also a land crises), crise foncière entre une gestion foncière dite moderne (a so-called modern land management), et une gestion dite coutumière (customary).

Finalement, l'état a repris un certain nombre de terres dans le cadre formel, et puis, il y a des revendications coutumières (there are customary claims).

Il y a un jeu d'aller-retour entre les terres qui appartiennent aux coutumiers (customarily owned lands?), et les terres qui appartiennent à l'état.

On a un effondrement des cours (a collapse in prices) qu'on a pu voir, donc, une raréfaction des sources extérieures.

C'est-à-dire que finalement ce qu'on vendait très cher sur le marché international va s'effondrer totalement (will collapse completely).

C'est le cas de la Côte d'Ivoire dans les années 80.

Et puis, on aura finalement cette manne financière (this finincial boon) qui n'arrivera plus, et qui mettra surtout en échec (which will especially fail?), un certain nombre de politiques urbaines, et notamment les politiques d'habitat où le financement n'a pas pu suivre la politique (could not follow politics) que l'on avait mise en place (which had been set up).

Tout ça, sur fond de crise des infrastructures, où nous avons vu comme l'explosion spatiale est importante.

Il y a, là aussi, une déconnexion (a disconnection) entre la capacité qu'on a à infra structurer la ville, donc, à produire du réseau, et la superficie, et le nombre d'habitants.

Donc, il y a un moment donné (a given moment) une rupture totale de ces différents ingrédients qui forment la crise urbaine, et qu'on retrouve sur la quasi-totalité des villes africaines (that is found in almost all African cities).

Voilà, nous n'avons pas abordé la question (we have not addressed the issue) historique, la question pré-coloniale, bien sûr.

On ne va pas prétendre que la ville n'existait pas avant la période coloniale.

Ce qui nous intéresse, nous, ici, c'est majoritairement, tout de même, les villes coloniales, puisque c'est celles qui ensuite vont donner les grandes capitales des états.

C'est la majeure partie des villes que nous allons étudier pendant ces quelques semaines.

Mais gardons à l'esprit que (But keep in mind that) le tissu urbain, et notamment au Nigéria, il y avait un fort tissu urbain avant la période coloniale, où nous avons parlé ultérieurement des villes du Maghreb qui existent depuis l'antiquité.

On peut démultiplier les exemples.

Donc, on aurait pu tout aussi bien (we could have just as well), plutôt que de prendre (rather than taking) quelques caractéristiques, regarder la ville dans, je dirais, une vision historique, et son évolution en cours de temps.

Nous mettrons en bibliographie un certain nombre d'ouvrages et de textes qui vous permettront d'approfondir (which will allow you to deepen), le temps qui nous est imparti (which is allotted to us) étant relativement limité pour le sujet que nous avons à traiter.

Nous nous arrêtons là sur les villes africaines en faisant ces quelques minutes de vidéo qui nous permettent de dresser un panorama très rapide des villes africaines.

Nous nous arrêtons là sur les villes africaines en faisant ces quelques minutes de vidéo qui nous permettent de dresser un panorama très rapide des villes africaines.

Urbanisation en Afrique: changement et défis
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