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les problèmes métaphysiques à l'épreuve de la politique commence en 1943

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L'Être et le Néant (1943)

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un essai d'ontologie phénoménologique

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le objectif était d'affirmer que l'existence individuelle précède l'essence individuelle et de démontrer que le libre arbitre existe

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il faut pour comprendre cet livre de passer par la métaphysique singulière de livre

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il y a deux sources de la méconnaissance ou de la minimisation de la philosophie de Sartre dans ce livre

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1. on la minimise par rapport à son œuvre littéraire

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2. par rapport aux autres grands livres de son temps, en particulier du livre de Heidegger, Être et Temps, et que L'être et le néant n'est qu'une reprise ou un commentaire parfois agrémenté

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Sartre était une véritable boussole singulière par sa radicalité

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deux dimensions

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"la perception d'un phénomène quel qu'il soit suppose d'abord quelqu'un qui le perçoit, une conscience qui le perçoit mais qui en outre est seule capable à pouvoir faire de ce phénomène une unité à lui donner un sens, et derrière chaque phénomène, selon Sartre, il n'y a rien, il n'y a pas une chose, il n'y a pas une essence cachée, il y a bien pourtant une unité mais elle ne vient pas de l'essence d'une chose, elle vient de l'acte d'un sujet, elle ne vient pas d'un objet mais d'un sujet."

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chaque phénomène renvoie à la totalité des phénomènes

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chaque phénomène nous renvoie à ces deux dimensions de l'être

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rien n'est donné, que des phénomènes mais chaque phénomène renvoie à ces deux dimensions de l'être l'en soi et le pour soi, le monde et la conscience et il faut comprendre leur relation

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l'unité entre ces deux êtres devenant impossible ce qui est toujours relancé, c'est un dépassement constant où prendront place la vie de chaque homme mais aussi l'écriture, la morale et la politique

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la première partie de livre "L'Être et le néant"

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le problème du néant

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l'homme, ou le conscience, n'est lui même pas un être, au sens strict, il n'est rien, il est donc un néant

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l’angoisse, qui n’est pas selon Sartre, la peur de quelque chose, mais justement, la peur indéterminée

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il y a non seulement la possibilité du néant dans les choses, mais aussi la réalité du néant en nous

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la capacité que nous avons à dépasser toute chose dans un vertige qui n’est donc pas seulement celui de l’être, mais celui de la conscience, et déjà, de la liberté, le vertige aussi de la liberté

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mauvaise fois

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c'est le fameux exemple du garçon de café qui en réalité n’est jamais seulement garçon de café, qui joue à être garçon de café, qui échappe à ce rôle, mais qui quand il se réduit à ce rôle, comme quand quelqu’un se réduit à son identité, quelle qu’elle soit, est de mauvaise foi

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je suis cet être qui n’est pas ce qu’il est, métaphysiquement je suis néant

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mais ça se traduit toujours de manière concrète, par une différence, une distance par rapport à ce à quoi je suis relié pourtant, et à quoi je me crois parfois attaché ou identifié, ce monde, cette vie, ce corps, ce que Sartre appellera bientôt la situation

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la deuxième partie

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la temporalité et notamment le projet vers l'avenir

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contrairement à Heidegger, Sartre dit qu'une transcendance le monde concret, la chose, la qualité, la quantité

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la troisième partie

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pour autrui

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je m’aperçois que je ne suis pas seulement une conscience, mais que je suis aussi un objet pour les autres consciences

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et ma liberté court le risque de devenir ce qu’elle n’est pourtant pas, c'est-à-dire, une chose

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je suis aussi ce corps que les autres regardent, je suis aussi avec autrui dans une communauté de subjectivité

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la quatrième partie

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la guerre et de ses situations les plus concrètes

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e.g. les pancartes raciales dans Paris occupé

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la métaphysique dit-il est une aventure individuelle

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les contemporains, la littérature, la politique

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par rapport à Heidegger

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pour Sartre, l’enjeu est bien de comprendre le sens de ce qui nous apparaît dans chaque phénomène, quel est cet être avec lequel nous sommes en relation?

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le projet de toute conscience humaine, à la fois subjective et totalisante de soi, et située et totalisant le monde pour les autres hommes

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Sartre lancera deux séries d'études après la guerre

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la psychanalyse existentielle de certain écrivains

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Genet, Baudelaire, Flaubert

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l’engagement politique

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la politique est devenu pour Sartre l’action fondamentale

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c'est un sujet qui passe toujours par la conscience et la liberté individuelles

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le thème qui relie les deux de ces sujets est "nous sommes condamnés à être libres"