EDWARD'S LECTURE NOTES:
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C O U R S E 
Introduction aux éthiques philosophiques
François Dermange, University of Geneva
https://www.coursera.org/course/ethique
C O U R S E   L E C T U R E 
Aristote et le pluralisme
Notes taken on December 20, 2015 by Edward Tanguay
le débat éthique contemporain de cet héritage d'Aristote
1. respecter simplement quelques règles, ou
2. de se cantonner à fixer un cadre à l'intérieur duquel l'ensemble des activités humaines pourrait être légitime
il ne s'agit pas pour Aristote de s'abstenir de faire certaines choses
mais au contraire il faut rechercher le bien
l'éthique est ainsi vue comme une manière perfectionniste d'accomplir la destinée humaine
le politique est là pour aider les individus à se réaliser eux-mêmes
il n'est pas là simplement pour organiser la société ou pour fixer les règles de base que tous doivent respecter
il est là pour nous permettre de nous développer, de nous accomplir, de réussir notre vie
tout ce qui constitue notre activité humaine
si ce n'est pas de la science
si ce n'est pas de la technique
toute notre activité est en réalité une question d'éthique
pas simplement sur les grandes choses, mais aussi sur les petites choses
l'idée de modèle
le policier doit être un modèle pour l'ensemble des administrés
pas seulement dans sa vie professionnelle
mais dans sa vie privée
c'est la même pour l'enseignant
les hommes ou les femmes politiques, que leur manière d'être dans leur vie privée nous dit quelque chose de leur manière d'être dans leur vie publique
ça c'est un point aussi important de l'éthique d'Aristote, c'est que la vie quotidienne est imprégnée en quelque sorte par l'éthique
même si elle se dit comme universelle, est évidemment marquée par sa propre culture
la liste des vertus elle-même est en réalité contingente
les gens aujourd'hui sur quelles sont les attitudes qui pourraient être considérées comme des vertus
la liste est assez différente de celle d'Aristote
aujourd'hui
la bonté paraît être une vertu qui est reconnue par notre société comme quelque chose qui est admirable alors que ça n'est pas du tout le cas chez Aristote
la société du XVIIIe siècle
certaines vertus apparaissent comme centrales comme l'honneur, par exemple, qui ni à l'époque d'Aristote, ni à notre époque ne paraissent être des comportements qui sont spécialement valorisés par notre société
l'unité des vertus pour Aristote
la prudence a nécessairement toutes les vertus morales
une vertu morale a nécessairement la prudence
donc à sa suite toutes les autres vertus morales
cette idée qu'il y a une unité nécessaire des vertus, nous paraît beaucoup plus problématique aujourd'hui
quelqu'un peut être excellent dans un domaine et dans un autre domaine ne pas l'être
Martin Luther King
Mère Teresa
Gandhi
qui paraissent rallier l'ensemble de l'admiration des gens, eh bien on s'aperçoit que dans tel ou tel domaine de leur vie ils ont une attitude qui est beaucoup plus critiquable
donc, l'idée même d'une unité des vertus nous paraît problématique
le rôle du politique
est-ce que c'est au politique d'unifier les différentes conceptions du bien et de les rallier autour de l'idée d'un bien commun
nous sommes aujourd'hui beaucoup trop conscients du pluralisme
nous pensons plutôt qu'il y a des biens que les individus peuvent légitimement prendre pour leurs et qui sont destinés à orienter leurs vies